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Hey, what's the matter man ?
9 juillet 2009

Where is Waldo ??

-         Trouve cette personne.

-         Et par où je commence à chercher ?

-         Rue Sainte Catherine vers 15 heures, il y sera.

-         Qu… ?

-         Salut.

Cette peste vient de me raccrocher au nez. Un coup d’œil sur Rocky, nous sommes samedi.

Bon.

Une demie heure plus tard, je saute hors du bus tel un puma affamé sur la gazelle blessée. Quatre foulées bondissantes, et me voilà à l’entrée de ladite rue.

Horreur.

La mission de la voix chevrotante c’est « Où est Charlie ? » niveau 100 ! Je ne sais même pas comment est habillé Charlie en plus. Traîtrise.

Non mais attends alors, comment je vais faire ?

Je peux même pas appeler l’autre méchante qui me contacte en numéro caché.

T’es pas la seule cachée ma poule !

Hum. Tu rigoles si je dis que j’aime pas trop les foules ? Ca me rappelle les fourmis et LES FOURMIS C’EST MA PHOBIE.

Bwak bwak bwak…

Un homme avec un chapeau noir me croise non sans me jeter un regard inquiet.

J’ai l’air d’aller mal ?

Courage courage… Téléportation !

Je commence à courir. Courir au milieu des fourmis sans en écraser une seule c’est plutôt difficult.

Quand les fourmis font ta taille tu pleures.

-         CHARLIE !

Je continue ma pseudo course slalomante en hurlant le prénom de l’objet de ma quête.

-         Chaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarliiiiiiie !

Un groupe de jeunes aux cheveux noirs, aux habits noirs, aux accessoires fluos et dont les femelles portent de oreilles de chat me regardent, de leurs yeux lentillés.

Un regard gris, un regard violet, un regard blanc… Urgh, le blanc me fait peur.

Ils ricanent du haut de leurs 14 ans. Le temps que j’ouvre la bouche pour poser la question et ils sont déjà repartis. D’autres fourmillent à leur place.

Je me fait bousculer, apparemment les fourmis n’aiment pas les immobiles. Et bien, je suis le maître des Immobiles moi ! Ce ne sont pas vos antennes ou vos pattes qui vont m’impressionner !

Le maître des Immobiles ne bouge pas malgré la torture. Il me faudrait un tapir.

-         Charlie est dans la troisième cabine en partant du fond du sixième magasin en comptant à partir de celui aux chaussures violette, coté pair.

Puis l’homme disparaît...

Il téléphonait, mais j’ai capté juste ce passage, et on peut dire qu’il était fait pour moi.

Chaussure violettes ? Là.

Sixième magasin ? Voilà.

Cabine ? Ici.

Et là…

Un superbe cul.

Charlie a environ 15 ans, et est en train d’essayer un jean déjà troué aux genoux, et se mord la lèvre inférieure en se regardant dans le miroir. Je ne vous décrirai pas ses fesses, je garde toujours le meilleur pour moi. Si vous y tenez, peut être que j’avouerais, sur mon lit de mort. Mmm…

-         Charlie ! j’appelle

Elle se retourne, chouette !

Jolie peau, joli visage… Dommage qu’elle se mette du vernis bleu.

Sauf qu’elle se demande juste pourquoi j’ai crié le nom de Monsieur-canne-et-pull-à-rayures (et-bonnet-et-lunettes-même-à-la-plage) en la fixant. Elle se demande à présent pourquoi je la fixe toujours.

Je m’approche. Tel le puma. Camouflé par les hautes herbes.

-         Ca va ?

C’est si naturel que je vienne lui faire la bise qu’elle ne proteste pas. Elle ne parle pas pour autant, malgré ma question d’un enthousiasme incontestable –et incontesté.

-         Ce jean te va très bien.

-         Je te connais ?

Ah les ados.

(J’ai envie de répondre « oui, d’ailleurs, épouse moi demain » mais je me mords la langue)

(…)

(Elle est trop jeune pour moi)

(…)

-         Haha, non pas encore, mais ne t’inquiète pas trop de ce genre de détails. Alors, tu le prends ?

-         J’ai pas d’sous.

-         Je te l’offre.

Sauf que j’ai pas d’sous moi non plus. La petite Charlie chérie s’est enfermée pour se changer ; elle me rejoint en pantalon de sport. Je ne distingue presque pas la forme de ses fesses avec ça. Je lui prend le jean de Nîmes des mains et me dirige vers la caisse.

Sans un mot, elle me suit.

La vendeuse enlève l’antivol, plie le trésor, le fourre gentiment dans une poche blanche et me le tend en échange de

-         36  euros s’il vous plait.

Garce de Charlie. Elle essaie des trucs trop chers pour moi (mais parfaitement à la hauteur de son cul, hein…)

Je prends le sac avec ma main droite.

J’attrape Charlie avec ma main gauche.

Je souris à la vendeuse.

Et je me casse avec le double butin.

Je vole vite quand je veux !

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Commentaires
C
Mise à part que tu est une véritable amoureuse des femmes, ce qui est carrément frustrant et franchement pas cool quand je te lis sachant que tu es aussi une femme et que je suis ton mec... et oui, cela me donne l'impression que tu ne m'aimes pas, mais pire que tu aimes les femme XD Et oui, encore, je suis hyper méga jaloux XP Et bien en toute sincérité, et oublions les petits problèmes de syntaxes qui ne collent pas avec la façon de parler du héros, et d'ailleurs à aucune façon de parler, ce texte est très bien ^^ J'aime bien le mec qui débarque dans la vie d'une jeune femme qu'il ne connait même pas, bien qu'il semble destiné à la connaitre ^^
Hey, what's the matter man ?
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